samedi 23 janvier 2016

Dans la forêt Rio Blanco Anémone N°20

 
la Communauté de Rio Blanco
Dimanche matin, vers 8 heures, nous sommes partis pour deux jours dans la forêt tropicale. Notre guide s’appelle Gaston (prononcer Gastonne), c’est un ami de Darwin, le patron de notre hôtel.
Gaston était venu samedi pour nous rencontrer, et nous expliquer comment cela allait se passer. Nous allions partir avec deux chevaux, un pour porter les affaires et la nourriture, et l’autre pour monter à tour de rôle. Enfin c’était surtout pour moi, et pour maman quand elle ne se sentirait pas bien.
Le premier jour ça montait beaucoup, et le chemin était très pierreux, mais les chevaux étaient très à l’aise.




Nous avons fait beaucoup de pauses, mais attention, on ne s’arrêtait que dans des endroits où il y avait des arbres fruitiers ! Alors Gaston, ainsi que Dario, le jeune qui l’accompagnait pour tirer le cheval, grimpaient dans les arbres et allaient cueillir les fruits, qui étaient tous des fruits sauvages : oranges, pamplemousses, figues, petits ananas. Nous en mangions une partie sur place, et nous emmenions le reste pour le repas du soir.

Gaston et Dario

Après plus de trois heures de marche, ou plutôt de cheval pour ma part, nous sommes arrivés au sommet d’une colline, dans un endroit plein de grandes herbes, de plantes et d’arbres de toutes sortes. A ce moment Gaston nous a dit : «vamos a dormir aqui » (nous allons dormir ici).  On s’est regardés avec papa, parce qu’on pensait passer la nuit dans une clairière, et pas dans un espace de 20 mètres carrés plein de végétation!
Mais Gaston a sorti sa machette et à commencé à tout couper au ras du sol, avec une vitesse incroyable. Les herbes et les plantes volaient de toutes parts, et moins de 10 minutes plus tard ce petit bout de forêt s’était transformé en une jolie clairière, où on a pu monter nos tentes. 

Défrichage de l'aire de camping



On a coupé de grandes feuilles pour faire un tapis entre les deux tentes, puis Gaston a creusé un trou avec sa machette, et à l’intérieur il a allumé un feu pour faire la cuisine.

tapis de sol 100% naturel



Coin cuisine
Ensuite il nous a installé une balançoire, avec une corde qu’il est allé passer par-dessus la branche d’un grand arbre. 


Jane et sa liane

Puis Dario est rentré au village avec les chevaux, et nous avons mangé et passé la soirée autour du feu, en entendant au loin les cris des singes, c’était très impressionnant !  Puis je me suis couchée tôt car j’étais très fatiguée.

Vous pouvez voir une vidéo en cliquant sur l'image en-dessous.




Le lendemain on s’est réveillé vers 7h30 et presque aussitôt Dario est arrivé avec les chevaux. Il nous a dit qu’il était parti du village à 6 heures du matin. Ce qu’on avait mis 3 heures à faire la veille, il venait de le faire en une heure et demi ! 

Pendant ce temps-là Gaston avait déjà allumé un nouveau feu, nous avons pris le petit-déjeuner, puis Dario est rentré au village avec les tentes.

Nous sommes repartis de l’autre côté de la forêt, et peu après nous avons vu des singes dans les arbres. Ils étaient assez grands, noirs avec de longues queues, et criaient Hou ! Hou ! Hou !






Ce matin-là nous avons marché pendant 5 heures dans la forêt, avec les moustiques, la chaleur et la transpiration. Enfin, nous avons fini par arriver à Agua Blanca (prononcer Agoi Blanka), le premier village en sortant de la forêt. 



Ce site était un peu notre récompense, car il y a une piscine naturelle avec de l’eau sulfureuse, cela veut dire pleine de soufre. En clair, soufre signifie que ça « pue » l’œuf pourri, voilà ! (pourtant il paraît que c’est très bon pour tout un tas de maladies). 
Avant de se baigner on se badigeonne avec de l’argile grise, puis on attend que ça sèche un peu, et ensuite elle s’enlève toute seule pendant qu’on se baigne. Apparemment cela enlève toutes les impuretés de la peau (coucou grand-mère), en tout cas après ça maman et moi on avait la peau toute douce…










Puis, avec Albert, on est allé se prendre une glace, qu’on avait bien méritée ! Puis une autre, et encore une autre ! 
Bah, quoi, c’est les vacances ! Vous, vous vous les gelez, et nous on bronze !
Ensuite on est repartis, et là Gaston nous a fait croire qu’on allait continuer à pied jusqu’à Puerto lopez, en disant «Solamente diez kilomètros ! » (seulement 10 kilomètres), alors qu’on venait déjà d’en faire plus de 15 ce matin !

Mais bon c’était une blague, d’ailleurs avec lui on a bien rigolé pendant ces deux jours que je ne suis pas prête d’oublier.


1 commentaire:

  1. Salut vous 4! J'ai bien aimé le campement et les chicharras! Hélène, je te trouve aussi très séduisante avec ta boue! Bises! Elise

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