samedi 23 janvier 2016

balade autour de Puerto Lopez Albert N°20


Maintenant cela fait trois semaines qu’on vit à Puerto Lopez, en Equateur, à l’hôtel Sol Inn. On doit partir dans une semaine, mais moi j’aurais voulu rester plus longtemps. Ici on peut jouer au billard autant qu’on veut, et tous les jours je joue aussi au foot sur la plage avec mon père, je me baigne avec ma mère et je glisse sur les vagues avec ma planche. Hier on a trouvé un grand dauphin mort sur la plage, et on a pris ses dents pour se faire un collier pour plus tard. En attendant on les a mises à tremper dans de l’eau de Javel parce que ça sentait plutôt mauvais ! Sur cette plage il y avait aussi une sangle tendue entre deux poteaux pour faire le funambule.


Je continue à faire des progrès aux échecs, je joue contre la machine sur l’ordinateur, pour l’instant ni moi ni mon père n’avons encore réussi à la battre, on espère réussir au moins une fois avant de rentrer ! Le soir j’aime bien aller dans le bureau avec Darwin, le patron de l’hôtel, et je peux passer les chanteurs que j’aime. Presque tous les soirs on fait écouter Kendji Jirac et Soprano à tout l’hôtel. Surtout « Les yeux de la mama » de Kendji, et « Clown » et « Millionnaire » de Soprano.

Pour écouter le tube préféré d'Albert en ce moment, cliquez sur l'image

Dimanche dernier on est partis dans la forêt tropicale humide pendant deux jours, avec un guide qui s’appelle Gaston. Il est guide dans sa communauté; mais le reste du temps il ramasse les noix de palme dans la forêt, encore appelées "ivoire végétale".


Le premier matin il nous a fait visiter les champs de sa famille. Avec sa machette il a coupé un ananas qu’on a mangé aussitôt. 


Avec les petites pousses qu’il y avait dessus, qui s’appellent « les fils de l’ananas » (los hijos de la piña, en espagnol), on en a replanté 4. Parce qu’un pied d’ananas ne donne qu’un seul fruit, et qu’il faut en replanter chaque fois qu’on en coupe un. 









Nos plantations d'ananas
Il nous a aussi fait goûter de la canne à sucre. Ils font aussi pousser une plante qui s’appelle Aloe Vera, une sorte de cactus avec un liquide très collant à l’intérieur, et on s’en met sur la peau contre les piqures de moustique.

Aloe Vera

Ensuite on a mangé avec toute sa famille, et après on a préparé les chevaux. Gaston leur a mis une selle, puis deux gros sacs avec toutes les affaires pour deux jours. Je me suis installé entre les deux gros sacs, puis on est partis pour une grande randonnée qui a duré tout l’après-midi.

Le Bédouin

Le soir on a monté les tentes. Parfois on s’arrêtait et on partait pour essayer de voir les singes qu’on entendait crier partout autour de nous, mais cette fois-là on n’a pas réussi à en voir. 

Drôle de singe

Après Gaston a fait la cuisine sur le feu de bois, et on a même eu un chocolat chaud en dessert. La fumée du feu nous protégeait aussi des moustiques. J’étais tellement fatigué que je me suis endormi sur les genoux de mon père ! Les trois gars ont dormi dans une tente, et Anémone et ma mère dans l’autre. 


Pendant la nuit une sorte de sanglier est venu tout près, attiré par la nourriture. Heureusement Gaston l’avait suspendue à un arbre avec une corde, et il ne nous a rien volé.
Le lendemain on est repartis de bonne heure. On est arrivés dans la forêt tropicale sèche, où il faisait très chaud et avec beaucoup de moustiques. Au début, quand on était encore dans la forêt humide, on a vu de grands singes dans les arbres, et Gaston imitait leur cri tout en coupant des arbres avec sa machette. C’était pour provoquer le grand mâle, et qu’il lui réponde. 






Ensuite on a vu de grands trous au bord du chemin, faits par des gens qui viennent déterrer des abeilles qui vivent dans la terre et qui font du miel qui coûte très cher.

Au bout de cinq heures de marche, car le lendemain on n’avait plus les chevaux, on est arrivés à Agua Blanca, le village de l’autre côté de la forêt. Là on a mangé et on s’est baignés. Les filles se sont barbouillées de boue.





Puis on a marché encore sur une piste en terre, et là Gaston a trouvé un copain qui nous a ramenés à Puerto Lopez dans sa voiture. Heureusement, parce qu’il restait encore au moins dix kilomètres, et il faisait vraiment très chaud !

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