mardi 3 novembre 2015

La Paz Anémone N°12





Nous sommes arrivés à La Paz, capitale de la Bolivie, en bus de tourisme, après 7 heures de voyage. En sortant de la gare routière, nous avons demandé à un chauffeur de taxi de nous emmener à l’appartement que nous avions loué, mais il ne connaissait pas cette rue. Alors, il est allé voir tous ses collègues pour leur demander où elle se trouvait. Mais eux non plus ne le savaient pas. Heureusement, à un moment l’un d’entre eux est venu nous voir discrétement et nous a dit : « yo se donde esta la calle Frederico Katari » (je sais où est la rue F. Katari). On s’est regardé en se disant « lui, il veut prendre les clients de son collègue !... et puis, on est montés dans son taxi !

Ma chambre
L’appartement où nous sommes installés est très beau, très propre. Il a trois chambres dont deux avec un grand lit, et l’autre avec deux lits d’une place. Je me suis installée dans le plus belle. 



Ensuite, on a découvert le jardin, avec un grand toboggan peint à la main, deux balançoires et un kiosque en verre où l’on peut manger.



Le lendemain, nous avons commencé à visiter la ville et ses vieux quartiers.

Ca grimpe dur...
Tous les après-midi, après les cours, nous partons découvrir cette ville qui est immense. 




Hier, nous sommes allés dans la banlieue de La Paz, à plus de 4000 mètres d’altitude, pour assister à un spectacle de catch féminin (en réalité, c’était masculin-féminin).


C’était vraiment très marrant ; ça partait dans tous les sens ; ils se tapaient dessus avec des planches… 


Angela Folklorista
Puis une catcheuse costaude est montée sur le ring, face à un gars habillé en fille. 



Elle s’est mise à le taper partout, mais à un moment, il s’est défendu en lui donnant un gros coup. Alors, la femme a levé ses jupes et lui a montré sa culotte et le gars s’est évanoui !


Puis, il s’est relevé et est parti se cacher sous le ring.  Alors la dame est descendue du ring, a franchi les barrières qui la séparaient des spectateurs. Elle a pris ma canette de coca, le jus de pamplemousse de maman et une chaussure de mon frère ; Et elle a tout jeté sur le gars qui s’est retrouvé tout trempé !



A la fin tous les catcheurs sont montés sur le ring et se sont battus entre eux !


C'est moi sous le masque
Ensuite, on a fait des photos dont une avec la dame dont je parle et que je trouve très drôle. Son nom de catcheuse est «Angela la Folklorista ». 


Elles sont costaudes; elles arrivent à nous porter
Puis, je suis montée sur le ring avec mon frère et on s’est battu comme eux !




Le lendemain, c'était le 1er novembre: Todos Santos. La tradition ici est de fabriquer des bonhommes en pain, des échelles et de les offrir aux défunts avec d'autres offrandes.






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