samedi 30 avril 2016

Les belles oubliées

Au nord du Brésil, pas très loin de la ligne équatoriale, Belem et Sao Luis ont mauvaise réputation. Lourd passé d'esclavage à outrance, présent sans grand avenir, peuplées d'africains de la quinzième génération et de métis aux cheveux crépus, menées par des politiciens encore plus véreux que dans le reste du pays, elles possèdent pourtant un charme étrange, fait d'abandon et de violence, d'avenir incertain et de nostalgie.
Ce qui reste de leurs vieux centre-villes coloniaux est à l'avenant: magnifique et désolé, puissant et abandonné. On les a quittées sans avoir eu le le temps de leur rendre hommage, et nous voilà déjà dans le métro de Rio, 2 500 km plus au sud, à silloner une ville froide et sans surprises.
Allez, réparation! Allonz' à Belem, à l'embouchure de l'Amazone, puis à Sao Luis, un peu au sud-est, face à l'Atlantique.

 BELEM

 ici c'est très risqué de traverser la rue



les nouveaux docks, la vitrine de la ville sur le fleuve








 On n'est pas perdus, on a Josyanne!


 Mais on ne fait pas pipi dans le fleuve...



... ça pourrait faire monter le niveau!











peu de touristes, seulement quelques stars de passage...






les nettoyeurs du port


d'autres plus décoratifs...









































 les potions magiques...



...et les magiciennes!



En plein coeur de la ville, se trouve un incroyable petit morceau de forêt amazonienne. Autrefois sans doute un somptueux domaine, il commence à partir doucement à l'abandon:














les tapirs

les nénuphars géants peuvent supporter 20 kg

avant la maturité

feuille de la passion...


...fruits de la passion!






Et voici SAO LUIS, le premier endroit sur ce continent où je me suis dit: ici je pourrais m'installer...















le très préservé centre historique... 


 ...qui ne manque pourtant pas d'atouts


























ici le temps ne s'est pas arrêté à la même heure pour tout le monde


notre quartier


avec vue sur la mer et la ville nouvelle



la fontaine lavoir en bas de chez nous, à côté de l'épicerie




1 commentaire:

  1. C'est vrai? Le premier endroit où tu t'es vu rester?
    Plus à l'aise qu'ailleurs?

    RépondreSupprimer